parti, ie [1]
part. passé (par-ti, tie) de partir 1
- 1Cela est tout parti, c'est-à-dire la répartition, la balance des gains et des risques est toute faite (locution vieillie).
Il y a ici [dans le pari entre l'affirmation et la négation de la religion] une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini ; cela est tout parti.... il n'y a point à balancer
. [Pascal, Pensées]Mi-parti, voir MI-PARTI.
- 2 Terme de botanique. Profondément divisé par des incisions aiguës.
- 3 Terme de blason, en parlant de l'écu, divisé perpendiculairement en parties égales. Il porte parti d'or et de gueules.
On le dit aussi en parlant d'un aigle à deux têtes. Il porte de sable à l'aigle d'or au chef parti.
Écu parti et coupé de six pièces, celui qui a trois pièces en chef et trois en pointe.
Parti de l'un et de l'autre, se dit d'un écu qui a un seul meuble, lequel, à moitié de l'écu, change réciproquement d'émail avec le champ.
nm Division de l'écu en deux parties égales depuis le haut jusqu'en bas. Il y a quatre divisions de l'écu, le parti, le coupé, le tranchant et le taillé.
- 4Charte-partie, voir CHARTE.
- 5Terme du moyen âge. Jeux partis, demandes joyeuses et roulant sur l'amour, que posaient les poëtes ou trouvères et sur lesquelles on s'exerçait dans les bonnes compagnies.
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